Sur son excellent blog, Serenis Cornelius invite à "penser l'exemple" à propos des externalités. Excellente approche pédagogique, que j'utilise dans mon BA BA d'économie. Mais, outre les points que relève Serenis à la fin de son article, ses quatre scènes ont autre chose en commun de beaucoup plus important, qu'il mentionne sans
l’exploiter : jamais elles ne se sont produites nulle part (sauf dans une
certaine mesure la quatrième, j’y reviendrai). Ce ne sont pas des faits observés, mais des scénarios de
fantaisie purement imaginaires spécialement conçus pour aboutir aux conclusions
qu’on cherche à l’avance à démontrer. A ce compte, on pourrait montrer qu'il est possible de voler en battant des bras en partant de l'exemple commençant par "Marcel Léger était moins lourd que l'air..."
J'ai donc repris les quatre histoires de Serenis en les rendant plus conformes à la réalité observable.Comme ça excède le volume admis pour les commentaires, je les publie ici. J’ai conservé la typographie des passages extraits du billet de Serenis et mis en italique mes contributions..
Scène 1
Une terrasse de café. C’est
l’été. Il fait très beau et très
chaud. Toutes les tables sont occupées. Un homme lit l’Équipe en sirotant ce
qui de loin semble être une bière. Soudain il se lève et s’approche du couple
assis à la table d’à côté. Galant, c’est à la jeune femme qu’il s’adresse,
laquelle, étant une femme moderne, lui répond directement, sans passer par
l’intermédiaire de son compagnon.
- Excusez-moi Mademoiselle…
- Oui…
- La fumée du tabac vous
dérange-t-elle ?
- Cela dépend…
- Parce que j’aimerais bien fumer
une cigarette, mais je ne voudrais pas vous gêner…
- C’est très gentil de votre
part… Mais je vous en prie, faites.
- Je suis prêt à vous dédommager
si vous voulez, pour la gêne occasionnée. A combien estimez-vous le coût que
vous subiriez si je fumais, là, une cigarette près de vous ? Un
centime ? Dix centimes ? Cinquante centimes ?
- Enfin, Monsieur,
vous n’y pensez pas. Fumez tranquillement, à condition de ne pas souffler votre
fumée dans ma direction.
L’homme se rassoit à sa table,
sort une cigarette d’un étui argenté, dégaine son Zippo garanti à vie, allume
sa cigarette « façon Gainsbourg » et la fume, appréciant chaque
bouffée, mais en faisant bien attention à
ne pas importuner sa si compréhensive voisine.
Quand il a fini,
avisant un gamin qui passe pour vendre des roses, il lui fait signe, achète une
rose qu’il offre à la jeune femme en guise de remerciement, se lève et part en
lui adressant un beau sourire.
Un peu plus loin à la
même terrasse, un homme s’installe à une table qui vient de se libérer à côté
d’un couple âgé et s’apprête à allumer un cigarillo. Le monsieur de la table à
côté se penche alors vers lui :
- Excusez-moi,
Monsieur, mais ma femme ne supporte pas l’odeur du tabac. Pourriez-vous s’il
vous plaît vous installer à une autre table ?
L’homme jette un
regard circulaire.
- C’est que toutes les
tables sont occupées. Qu’à cela ne tienne, je peux quand même attendre un peu.
Quelques instants plus
tard, le fumeur frustré voit une table se libérer à côté d’un groupe d’où monte
une épaisse fumée. Il se lève et s’empresse de s’y installer, en emportant le
gin tonic que le garçon lui avait servi entre-temps.
- On voit qu’il fait beau, se dit le patron qui avait observé les deux
scènes. Tout le monde a l’air d’être de bonne humeur aujourd’hui.
Mais ça ne se
passe pas toujours aussi bien ; il y a eu aussi des débuts de bagarres, et
le patron a dû intervenir. Heureusement, il a joué deuxième ligne à Aurillac et
il a affiché bien en évidence l’emblème du club d’arts martiaux où il prend
chaque semaine une leçon de krav maga, si bien que les mauvais coucheurs se
sont rapidement calmés. Il n’a fait intervenir la police que dans des cas
d’ivresse ou d’autres substances, et encore c’était pour leur remettre le
trublion et qu’ils l’envoient en cellule de dégrisement.
- Quand même, se dit-il,
il vaut mieux prévenir que guérir. Il va falloir que je pense à mettre en place une zone
non-fumeurs et une zone fumeurs.
Scène 2
- Wouahhhh !!! Regarde
ça ! T’as vu ces décorations ! C’est d’une beauté !
- Terrible !!!!!
C’était Noël. Herbert et Simona
étaient sortis malgré le froid, le vent et la neige, pour faire un tour,
histoire de prendre l’air. Si la plupart des maisons qu’ils venaient à croiser
n’étaient pas particulièrement décorées, il y en avait qui, au contraire,
semblaient tout droit sorties de l’imagination d’un Ange. Et c’étaient elles
qui suscitaient leur admiration.
Malgré le froid, ils
mirent presque une demi-heure à parcourir cette rue, tellement le spectacle
était plaisant. Au bout de la rue, Herbert avisa une pancarte très joliment
calligraphiée avec cette phrase : « Braves gens qui avez profité du
spectacle de nos décorations, l’obole que vous allez nous laisser nous aidera à
faire encore mieux l’année prochaine, pour le plaisir de tous. Merci d’avance
et à l’année prochaine. »
Herbert sortit alors
de son portefeuille un billet de cinq euros et le mit dans l’espèce de tronc
caché derrière la pancarte.
Un habitant ouvrit
alors sa fenêtre et les remercia. Herbert en profita pour engager la conversation :
- C’est une drôle de coutume que
vous avez là.
- Vous trouvez ?
- Oui.
- Peut-être. Mais depuis qu’on
fait ça, il y a de plus en plus de maisons décorées. Vous devriez faire pareil
chez vous, non ?
- Bonne idée. On
pourrait même faire payer à l’entrée de la rue. Comme ça, on
serait sûr d’éliminer les resquilleurs qui viendraient profiter d’une
externalité positive, dit Simona qui avait un peu entendu parler d’économie.
- Ca, je ne vous le recommande pas. Nous y avions pensé, mais il
faudrait installer des barrières et embaucher un gardien, et on risquerait
d’avoir beaucoup moins de visiteurs.
Je suis convaincu qu’en laissant ça au bon cœur des gens, ils viennent plus
nombreux et au total donnent plus. De toute façon, c’est pour notre propre
plaisir que nous décorons nos maisons. Si d’autres en profitent, tant mieux, et
s’ils laissent un petit quelque chose, encore mieux. Sinon tant pis. Comme dit
le proverbe, le mieux est l’ennemi du bien. Ça nous fait chaud au cœur de voir
tous les gens admirer notre travail, et ça nous suffit bien comme récompense.
Sur ce, je rentre car il fait froid. Bonne fin de séjour et à l’année
prochaine !
Scène 3
Une entreprise spécialisée dans la production de produits chimiques venait
d’installer une de ses usines à Argenton, juste au bord de La Creuse donc. Bien
évidemment la décision avait été prise suite à une longue réflexion, faite
notamment de très nombreux calculs visant à faire ressortir la rentabilité
probable du projet. On avait tout estimé, les coûts comme les gains. Et dans
les coûts, on n’avait pas manqué, c’était considéré comme la moindre des
choses, d’estimer le coût occasionné aux riverains par le caractère polluant de
cette activité. On aurait pu, certes, chercher un mode de production peu
polluant. Mais pour éviter certaines dépenses jugées « trop onéreuses au regard de leur fertilité » (sic),
pour raccourcir, aussi, « une
chaîne de valeur durablement optimisée » (sic), on avait décidé
d’une méthode simple pour se débarrasser des déchets toxiques inhérents à ce
type de production : « les
balancer dans La Creuse » (sic).
Quand le directeur de
l’usine vint présenter son projet au Comité exécutif de l’entreprise, le
Président l’interrompit au bout de vingt minutes :
- Combien de fois
faudra-t-il que je répète je ne veux pas avoir d’histoires ni avec la
municipalité, ni avec le Conseil Général, ni avec les associations, ni avec les
Verts, et surtout pas avec les media ? Croyez-moi, ça coûte beaucoup plus cher d’essayer de se dém... avec eux
une fois le mal fait que d’en parler à l’avance avec les intéressés. Je n’ai
pas du tout envie de descendre en urgence à Argenton pour me farcir encore
Greenpeace. (là, il avait ajouté un qualificatif, censuré depuis)
- Mais...
- Arrêtons là. Vous
allez me reprendre tout ça, et demander immédiatement audience au maire
d’Argenton pour lui présenter le projet et engager une concertation sur ce que
vous appelez les externalités. Au départ il va vouloir rouler des mécaniques et
affirmer quelques grands principes intangibles. Mais dites-vous bien qu’il a
intérêt à ce que l’opération se fasse, parce qu’il s’est fait élire sur la
promesse de créer des emplois et qu’il se demande maintenant comment diable il
pourrait tenir sa promesse, ce qui en plus le ferait bien voir d’Arnaud Montebourg.
Il y a donc toutes chances qu’il soit raisonnable dans la négociation.
De votre côté,
préparez un et même plusieurs projets de station d’épuration plus ou moins
performants. Mais attention, tout ça doit rester rentable, sinon autant arrêter
et aller s’installer ailleurs. Et au début, ne présentez au Maire que le moins
cher ; ça vous permettra de montrer votre bonne volonté en lâchant
progressivement du lest, ce qui lui donnera la satisfaction d’avoir obtenu des
compensations de haute lutte (croira-t-il). Au bout du compte, en plus des
coûts de dépollution qu’il aurait fallu dépenser de toute façon, vous pourrez
probablement vous en tirer en rénovant le stade et en subventionnant quelques
associations locales (mais évitez les associations de défense de l'environnement, on nous accuserait de les avoir achetées.)
Bien sûr, il ne faut
pas non plus croire au Père Noël. Quoi que vous fassiez, c’est sûr que les
Verts protesteront de toute façon, et que FR3 débarquera avec ses cameras. Il
va donc aussi falloir utiliser ce dialogue avec la municipalité pour vous
préparer à faire face sans moi, car j’espère bien que vous saurez vous
débrouiller tout seul. A la suite de la négociation, nous aurons des arguments,
et au pire la municipalité sera neutre.
Allez, revenez dans un
mois pour me dire où vous en êtes.
Scène 4
Simple ouvrier dans une grande entreprise automobile, André Piedleu, dit « le Dédé », avait une
passion : inventer.
C’est pourquoi, avant
de se faire embaucher, il avait pris soin de vérifier que son entreprise avait
mis en place un programme de suggestions bien conçu. Il apprit à cette occasion
que le premier programme de ce genre avait été mis en place en 1896 par Kodak,
repris et développé entre autres en 1928 par IBM, qui l’avait étendu à toutes
ses implantations nationales dont bien entendu la France, où il avait depuis
été copié par d’autres grandes entreprises.
Il ne se passait pas une semaine sans qu’au prix d’un
travail permanent mené en dehors de l’usine, bien sûr, et fait d’intenses et
longues réflexions nourries de lectures, de collectes d’informations diverses,
fait aussi d’essais et autres tentatives expérimentales, il ne se passait pas
une semaine sans qu’il ne découvre une
façon d’améliorer son travail ou celui de ses collègues.
Il résumait alors son
idée, avec l’aide de son supérieur direct si nécessaire, sur un formulaire ad
hoc fourni par l’entreprise, et le déposait dans une « boîte à
suggestions » métallique et fermée disposée à cet effet près de la machine
à café. Chaque mois, la boîte était relevée et une commission d’experts se
réunissait pour évaluer la viabilité de chaque suggestion et ce que sa mise en
application rapporterait à l’entreprise. Si un tel chiffrage était possible et
que la suggestion était retenue, l’auteur de la suggestion recevait 10% de
l’économie ainsi réalisée. Sinon, la commission fixait
le montant de cette prime à partir de critères plus qualitatifs. Toujours
est-il qu’en application de ces règles, Dédé arrivait souvent à doubler son
salaire, et certains mois plus encore, ainsi d’ailleurs que plusieurs autres
employés de l’entreprise.
Une année, il avait même remporté la palme de la
meilleure suggestion, ce qui lui avait valu, outre une prime supplémentaire qui
lui avait été solennellement remise par le PDG lors de la Convention annuelle
de l’entreprise, d’être invité à dîner chez Alain Ducasse au Plaza-Athénée avec
sa femme. Ils pensèrent d’abord ne pas y aller, de peur de se sentir déplacés
dans ce temple du luxe gastronomique, mais ils n’osèrent pas refuser le cadeau
de la Direction. Le
savoir-faire et le tact du personnel eurent vite fait de les mettre à l’aise,
et ils passèrent une soirée inoubliable.
Un jour, « le Dédé » déposa ce qui allait
devenir une « petite bombe ».
Il s’agissait d’une proposition qui visait à rien moins que bouleverser la
chaîne de production, depuis le client jusqu’aux fournisseurs. La commission d’évaluation des suggestions
fut enthousiaste et la Direction décida de mettre tout en œuvre tout de
suite pour réorganiser les usines sur le modèle de ce que l’on nomma entre soi
les principes du « DD-process ».
Il arriva alors très vite ce
qu’il arrivait toujours dans ces cas là : une délégation composée de
dirigeants des entreprises concurrentes de l’entreprise « au Dédé » demanda spontanément à
rencontrer les dirigeants de l’entreprise « au Dédé ». Objet de
la réunion : « Combien ? ».
« Combien ? » pour
pouvoir appliquer eux aussi, immédiatement, dans leurs propres usines, le
« DD-process »,
sachant, inutile de le dire, que des « fuites » en avaient presque
immédiatement divulgué les principes et les méthodes, et sachant aussi, cela
allait encore plus sans le dire, qu’il n’était pas question, pour quiconque, de
tricher, d’en profiter et de les utiliser sans dédommager l’entreprise « à Dédé » qui en était à
l’origine… Au terme d’une discussion aimable tout juste gâchée par l’apparition
de quelques sushis qu’avait apportés un concurrent japonais, on se mit d’accord
sur un montant de un milliard et deux cents millions de dollars. Une broutille.
Faut dire que ce n’est pas tous les jours que naît une « révolution industrielle »…
En application des
accords d’entreprise qui régissaient le programme de suggestions, Dédé empocha
donc cent vingt millions de dollars, et présenta immédiatement sa démission,
dans l’intention d’aller pêcher à la ligne pour le restant de ses jours.
Mais l’entreprise le
rattrapa car elle avait besoin de lui pour mettre en œuvre ses idées Elle lui
proposa donc un contrat de consultant, que Dédé accepta bien qu’il n’eût plus
besoin d’argent, tant il restait attaché à suivre la mise en place concrète de
ses idées. En revanche, il déclina les propositions analogues des autres
entreprises du secteur, par égard pour son entreprise d’origine et pour ne pas
aider ses concurrents.
Mais sa vocation
d’inventeur continuait à le tarauder. Il s’aperçut vite que les mêmes idées
étaient applicables dans d’autres industries non concurrentes vis-à-vis
desquelles il n’avait aucun scrupule. C’est ainsi qu’il créa une entreprise de
conseil, pour laquelle il n’accepte que des clients bien choisis chez lesquels
il voit un terrain favorable pour perfectionner encore le DD-process. Comme il
est très sélectif, il peut se faire payer très cher, ce qui lui permet de
joindre l’utile – l’aisance matérielle –à l’agréable – l’assouvissement de sa
passion d’inventer.
Moralité (je remets ici la fin de mon commentaire sur le blog de Serenis)
Premièrement, les
externalités positives sont un faux problème. On part d’une situation où par
définition tout le monde est content, et c’est en général un tiers perfectionniste
qui se demande si on ne pourrait pas faire encore mieux. Avant d’essayer, il
faut bien voir ce que coûteraient les mesures envisagées. Si, tout bien pesé,
elles étaient vraiment souhaitables, il y a gros à parier que les gens
directement intéressés les auraient mises en place eux-mêmes. Sinon,
prudence !
Le cas des
externalités négatives est plus sérieux, car là il y a par définition des
insatisfaits. Mais les êtres humains normalement constitués ne sont pas les caricatures
d’automates égoïstes qu’en peignent les économistes. Dans leur immense
majorité, ils ont envie de vivre en bonne harmonie avec leurs congénères, sinon
la société n’existerait pas, et ils ont un sens inné de la justice qu’on
commence à découvrir aussi chez nos cousins les singes. Pour ça, mis à part
quelques asociaux, ils sont prêts à pas mal de concessions et sont ouverts au
dialogue, ce qui les fera inventer une grande variété de solutions selon les
circonstances, qu’ils mettront en place spontanément, le plus souvent sans
transaction monétaire. Ce n’est que dans le monde
fictif des économistes que les conséquences sur autrui des décisions individuelles
sont systématiquement et spontanément l’objet d’une transaction
monétaire. Dans les faits, c’est extrêmement rare, et c’est fort heureux
car ce serait en effet une forme d’enfer dont personne ne veut.
(pour des exemples et
des développements théoriques plus sérieux, voir l’œuvre d’Elinor Ostrom)
Enfin, oui, le marché
(le vrai) est toujours défaillant, si on entend par là qu’il ne produit pas les
situations que produirait la fiction des contes de fées à laquelle rêvent les
économistes néoclassiques. Il y a des tas de gens, voire une majorité, pour
penser que le volume produit n’est jamais le bon, par exemple ceux qui le
produisent et vivent de cette production, qui pensent qu’on n’en produit pas
assez, et ceux qui veulent l’utiliser et n’arrivent pas à se le procurer. Les
autres pensent qu’on en produit trop, dont en effet ceux qui subissent les
« externalités négatives » de sa production. Ceux-ci sont évidemment
tentés de faire appel à un deus ex machina qui corrigera tout ça, et l’État est
un bon candidat. Mais à qui donnera-t-il raison ? Probablement à la
minorité qui crie le plus fort. Et que fera-t-il, et quelles nouvelles
externalités négatives créera-t-il à son tour par ses actions ? Oui, il y
a des « défaillances de marché » et c’est même la norme, mais leurs
conséquences ne sont rien à côté des défaillances de l’État.
Content de vous avoir inspiré ce billet qui lui aussi "provoque la réflexion", même si l'on n'est pas obligé d'en partager l'optimisme quant aux vertus auto-réglatrice du Marché.
RépondreSupprimerCela dit, si dans mon billet je laissais entendre qu'un monde où les "externalités" auraient disparu en raison de l'existence, partout et toujours, de compensations monétaires "spontanées", serait une forme de l'Enfer, il est clair qu'il en serait de même dans le cas où l'Etat déciderait de tout régenter lui-même. Certes, chacun est libre de choisir son Enfer, mais bon, il me semble que la "vérité", comme souvent en Economie, se situe quelque part entre les deux.
Peut-être un détail de vocabulaire, mais les arrangements que j'évoque ne sont justement pas dans mon esprit (et je pense dans l'esprit de la plupart des économistes) des transactions de marché. Je n'exalte pas "les vertus du marché", je dis que les relations entre humains ne se limitent pas aux relations de marché.
SupprimerEt puis, comme je l'ai déjà écrit, le libéralisme, ça n'est pas la confiance aveugle dans le marché, c'est la méfiance lucide envers l’État.
Supprimer"le libéralisme, ça n'est pas la confiance aveugle dans le marché, c'est la méfiance lucide envers l’État."
SupprimerPas mal ! Je la garde celle-là ! :)